CSPB Comité de Solidarité avec le Peuple Basque 29 04 14
info d’EUSKAL HERRIA
Au commencement, il y a deux aires géographiques, la Méditerranée et les Caraïbes, deux régions métissées fort éloignées l’une de l’autre, qui fusionnent dans les veines de Jérémy Couraut, fondateur et leader de Djé Balèti. Un père d’origine cubaine né à Caracas, une mère aux racines siciliennes et tunisiennes, élevée au Venezuela : ses parents l’entraînent dans tous leurs voyages.
Sa quête d’identité, Jérémy l’accomplit en musique. A la source, il y a, bien sûr, des icônes du rock : Jimi Hendrix, Led Zeppelin, les
Stones… Au fil du temps, il tente de s’émanciper, de définir sa propre bande-son, de trouver sa voie.
Serait-ce le blues ? « Quand j’ai entendu dans une rue de la Nouvelle Orléans une chanteuse donner corps à son quotidien, conter l’histoire de ses ancêtres avec ses tripes, j’ai renoncé à la copier. Je me suis dit que je devais aller plus loin en moi, chercher la source ». De la chanson française, dans la lignée de Brel, Fréhel, Piaf, telle qu’il l’interprète dans l’un de ses premiers groupes parisien, le Bringuebal? « Ce n’était pas moi, il me manquait beaucoup de choses….». Jérémy reprend alors la route, bourlingue à la recherche de son idéal musical : il joue de la musique des Balkans, traîne avec des gnaouas à Marrackech, bosse dans une école de musique au Brésil, appréhende la musique du Sud de l’Inde et celle de Grèce et d’Egypte…
Finalement, la réponse viendra d’un livre d’Annie Sidro, historienne du carnaval de Nice. Sur une gravure, au milieu des trompes énormes du mythique « Orchestre de la Vespa» (l’«Orchestre de la guêpe»), un instrument à cordes : l’espina, une « épine », un « dard », un
instrument allongé, au corps de calebasse, aujourd’hui disparu. Jérémy demande à Jérôme Desigaud, luthier, d’en façonner un. Lui-même l’électrifie. Il a trouvé son langage. « Sans les références liées à la guitare ou au saz, je jouissais désormais d’une liberté totale ! »
Les morceaux du groupe marient bien souvent de deux rythmes, ce qui donne le « pica doun pica » (traduction joyeuse : « ça tape où ça peut »), soit un mélange vagabond, en équilibre sur le temps, entre le ragga ou le côco toulousain et la tarantella italienne, si présente à Nice.
Le trio Djé Balèti bouleverse les rapports scène-public : un chamboule-tout qui ne date pas d’hier !
Las de l’anonymat d’usage dans les concerts, de cette société de consommation qui transforme tout citoyen en spectateur passif, bouche ouverte dans l’attente de la « becquée » culturelle, Jérémy organise, dès la fin des années 1990, des bals endiablés (« balèti », en occitan) qui feront les beaux jours de la salle toulousaine La Dynamo.
Avec Antoine Perdriolle et Menad Moussaoui, la musique de Djé Balèti est encore plus influencée par l’Afrique et l’Occitan nissart, comme un pied de nez à l’histoire de France. Le rock n’roll y a toujours sa place ainsi que les rythmes afros propres au trio, développés dans les deux albums précédents.
https://youtu.be/HnCyrp4slfk
https://youtu.be/9XlzEazF8f0
CIE L’ERE DE RIEN
L’Ère de Rien, c’est un immense terrain de jeu où tout est à construire.
Où nos impressions, nos peurs et nos désirs prennent le corps et la forme du théâtre ! Où nous racontons le monde qui nous entoure dans les limites du plateau avec ardeur, avec tendresse, avec humour. Où nous donnons la part belle à un théâtre artisanal, vivant, musical et à un rapport de jeu direct entre acteurs et spectateurs.
Comment se construit un être humain bouillonnant de rêves aussi grands que ses peurs ? C’est l’axe qui oriente les spectacles mis en scène par Leslie Mitéran, depuis la formation de la compagnie en 2012 :
Blanche-Neige voit rouge
Spectacle jeune public de Clothilde Huet et Johanne Teste
En tournée en France et à l’international depuis 2013
Notre besoin de consolation est impossible à rassasier
De Stig Dagerman, mis en scène par Leslie Mitéran – 2015
En résidence à l’Aria Corse (Pioggiola 2B) puis au Parc Culturel de Rentilly (Bussy-Saint-Georges 77) où s’est créé le spectacle
Ni d’Ève ni d’Adam
Spectacle musical en écriture de plateau mis en scène par Leslie Mitéran – 2017
En résidence à l’Aria Corse (Pioggiola 2B), à la Grange d’Adrien (Sully-sur-Loire 45) puis au Centre Culturel Isadora Duncan (Igny 91) où s’est créé le spectacle
Kroum l’Ectoplasme
De Hanokh Levin, mis en scène par Leslie Mitéran – 2018
En résidence à La Grange d’Adrien (Sully-sur-Loire 45), au CENTQUATRE-PARIS (Paris 75) puis au Théâtre Le Pari (Tarbes 65) où s’est créé le spectacle
Et Volatile
Spectacle en écriture de plateau mis en scène par Leslie Mitéran – en projet pour 2020.
Depuis 2014, la compagnie s’engage aussi chaque saison dans des actions culturelles auprès d’adolescents en initiant divers projets avec des établissements scolaires (Essonne, Seine-et-Marne, Jura) notamment à destination de classes d’insertion pour les jeunes primo-arrivants.
L e Printemps de la Femme et Party Civile en direct du ZEBRA
Avec KRISMENN et ALEM
https://www.facebook.com/pages/Krisme…
Krismenn a tracé son propre sillon. Enfant de la gwerz et du kan ha diskan, il s’est converti à la composition de musique et de textes en breton et fait sonner cette langue comme nul ne l’avait fait auparavant.
A 35 ans, après avoir joué sur scène accompagné d’instruments acoustiques ou de human-beatbox et ayant une carrière internationale déjà bien lancée, Krismenn sort un premier album audacieux mêlant rap et chansons, musiques électroniques, field-recording et instruments acoustiques.
Portraits d’une terre délaissée, rencontres surréalistes et poésies étranges, ce nouvel opus dépeint un Kreiz-Breizh sombre et onirique où les hommes déchus cherchent la poésie dans tout ce qui reste. Sortie de l’album ’N om gustumiñ deus an deñvalijenn (S’habituer à l’obscurité) en avril chez World Village / Harmonia Mundi / Pias
https://youtu.be/F1NqI9K1EOs
BIO ALEM
En 2012, invité par le chanteur breton Krismenn à se produire en Bretagne, les deux beatboxers finissent par faire ensemble une danse gavotte sous forme de battle de beatbox2. L’essai est concluant et l’alliance semble naturelle3. D’autant que Krismenn apprend ensuite à son compère des bribes de vers bretons, pour lui répondre sur scène, à la manière d’un couple de kan ha diskan (« chant et contrechant »). Alem s’approprie la technique du chant à répondre, en suivant notamment un stage avec Erik Marchand et réussi à intégrer l’accentuation spécifique à la gavotte dans son beatbox4. En novembre 2012, ils participent au plus grand fest-noz de Bretagne, Yaouank à Rennes5. Plébiscité dans les fest-noz, le duo est adoubé par le monde du beatbox, notamment lorsqu’il se produit à l’occasion du 7e Human Beatbox Festival6 et lorsqu’il rend visite à la « famille » de beatboxers américains à Brooklyn7.
Vice-champion du monde de human beatbox 2012, Alem devient champion du monde à 24 ans en 20158. Entre-temps, il se produit avec Krismenn sur diverses scènes (Vieilles Charrues, festival Chants de Vielles Montréal9, Les Suds Arles, FMM Sines, Festival d’Art Huy, Eurofonik Nantes, Dock des Suds à Marseille)10 et enregistrent un EP autoproduit grâce au crowdfunding11. Engagé en 2015 sous le label des Vieilles Charrues, le duo tourne en Bretagne avant d’être la révélation du festival l’été12, le samedi soir sur la grande scène après The Prodigy et en ouverture du show de JoeyStarr devant 55 000 festivaliers13, puis le lendemain après-midi14. En 2016, le duo réalise une tournée dans les grands festivals européens et à l’international : Printemps de Bourges15 après avoir remporté le tremplin les Inouïs16, les Vieilles Charrues à New York17 (4 000 festivaliers à Central Park)18, Paléo festival en Suisse19, Belgique, Angleterre20, Québec (dont les FrancoFolies de Montréal)21, Fest’ In Breizh au Viêt Nam22.
https://youtu.be/pRrkXY2zqzI
Le Festival Europhonic de Nantes et Marie Radel qui nous parlera de l’expo qu’elle organise avec le CROUS sur un personnage haut en couleur Mr Louis de Funès
Le billet de Marie RADEL
Cinéphile, suivant actuellement des cours de comédie à Paris, Marie Radel connait parfaitement la filmographie de Louis de Funès et collectionne à son sujet films, affiches, revues, photos etc… Elle nous livre ici un superbe texte dans lequel elle transmet son admiration et sa reconnaissance à Louis de Funès. Marie nous épaule également dans la réalisation de nouvelles pages pour notre site. C’est pourquoi nous la remercions pour son travail, sa gentillesse et sa fidélité.
Franck et Jérôme
Marie en compagnie de quelques pièces de sa collection.
Louis de Funès,
Galabru a dit « personne n’est irremplaçable, de Funès si« . J’ajouterais également Charles Chaplin. Et si nous attaquons ce texte par les noms de Galabru et de Chaplin, il semble que ce ne soit pas anodin. Le premier fut un ami fidèle de Louis de Funès, l’un de ses plus fameux partenaires et un réel soutien professionnel pour notre grand comique. Le second, Chaplin, n’a hélas jamais rencontré de Funès mais fut l’un de ses maîtres de comédie, un modèle dont Louis s’inspirera souvent mais de manière intelligente, entendons par ce terme, sans recopiage. Louis de Funès est, pour beaucoup de Français, le symbole du comique en France, le « Chaplin français« . Quel plus bel hommage pour cet ancien apprenti fourreur et pianiste de bar que d’être arrivé à cette apogée et s’être vu comparé, ou plutôt assimilé à son mentor, le plus grand nom de l’histoire du cinéma mondial. En 1965, à la sortie du « Corniaud« , de Gérard Oury, c’est à Laurel et Hardy que sera comparé dans la presse le fantastique duo que de Funès forma avec Bourvil. Sans doute, rien n’a pu lui faire plus plaisir dans sa carrière d’acteur. Mais le gendarme Cruchot était à la ville un homme réservé et modeste et son nom aux côtés de celui de ses idoles du muet le laissait entendre, dans certaines interviews, que c’était bien trop exagéré, considérant Chaplin comme pouvant tout jouer alors que lui n’avait qu’un comique restreint et estimait avoir encore beaucoup à apprendre.
Humble, perfectionniste. Ces deux adjectifs lui vont comme un képi de maréchal des logis-chef sur la tête. Louis de Funès m’évoque trois grandes perspectives : le travail, le talent, le don. Ce qui pourrait composer le prototype de l’acteur parfait. Mais si l’on pense que ce dernier n’existe pas, même pour Chaplin, on ne peut douter du fait que de Funès a souvent frôlé, et parfois atteint le génie. Le travail donc. Michel Modo a souvent parlé de son partenaire comme d’un « bourreau de travail ». Ce qui lui a valu auprès de certains une réputation non fondée d’ « emmerdeur », car Louis ne pouvait concevoir qu’on ne travailla pas autant que lui. Autrement dit, il exigeait beaucoup. Mais, chers admirateurs, sans ce travail de forcené, Louis de Funès n’aurait pu vous offrir certains immenses moments de comédie dus à lui seul et devenus absolument cultes. Louis de Funès n’aurait pas pu vous offrir la scène de l’Opéra de Paris dans « La Grande Vadrouille » sans avoir pris plusieurs semaines de cours d’orchestration intensifs. Il n’aurait pu vous offrir la danse des « Aventures de Rabbi Jacob » sans s’entraîner tous les matins pendant un mois. Il n’aurait pu vous offrir son Avare de Molière sans en avoir mûrement réfléchi l’adaptation pendant plusieurs décennies.
Mais Louis de Funès c’est aussi, évidemment, le talent à l’état pur. Si le dur labeur évoqué plus haut lui a souvent apporté la technique, qui n’est pas innée, la prouesse et l’impact comique ont surement été en lui depuis toujours. Si le travail lui permit de nous régaler parfois, d’autres moments comiques lui viennent sur le pouce, à l’instinct, à l’improviste. Et ça n’en est pas moins savoureux. Sans le talent de Louis, que donnerait sa « tirade du nez » version muet dans « Oscar« , la transmission de la recette du soufflet à la pomme de terre sous les traits d’Hitler dans « Le Grand Restaurant« , la scène des douches dans « Le Corniaud » et, inévitablement, Louis de Funès perché sur les épaules du pauvre Bourvil dans « La Grande Vadrouille » ? Sans talent ça n’existe pas ou c’est probablement mal fait, et peu risible… Et pour que tous ces instants soient reçus, il faut savoir les transmettre, les partager, les donner. C’est en ce sens que j’évoquais le don chez Louis de Funès. Louis de Funès, c’est avant tout l’amour du public. La générosité. Lorsqu’on l’interview pendant la préparation de « Oscar » au théâtre, il dit : « Le public c’est UN, c’est une unité. Le public c’est Une personne et il faut la faire rire. » Cette forme d’englobement est finalement une belle forme d’anti ségrégation. Il veut apporter de la joie et du rire à tous, sans exception aucune. « Mon plus grand désir d’acteur : faire rire les enfants et les parents à la fois dans ce monde trop triste. » aimait-il à dire. A travers ce site, vous comprendrez que Louis a réussi ce merveilleux pari, son désir d’acteur est plus qu’assouvi et c’est une promesse d’échelle universelle qu’il a su tenir. Nous lui en sommes infiniment reconnaissants et le condamnons, donc, à une reconnaissance méritée à perpétuité.
Merci, Monsieur de Funès.
Marie – photographiée par Jérôme que vous verrez dans le reflet (^_^) – avec une affiche du « Petit Baigneur » de Robert Dhéry.
FESTIVAL EUROPHONIC
Du 11/04/2014 19h au 12/04 15h30
La Cité des Congrès de NantesPrix : Pass 2 jours de 22 à 24 €
Buvette : oui
Restauration : oui
Réservation conseillée
En invités Médouze et Kima musique RAP
l’émission mensuelle du Comité sur le conflit qui oppose ce pays à deux grandes puissances coloniales.
Une Spéciale sur un grand de la Photographie. Humaniste, Libertaire, Grand Voyageur, un des fondateur de Magnum l’Agence photo en 1947 avec Seymour, Capa, Rodgers et Vandivert.
Emission en lien avec la rétrospective organisé au centre Pompidou.
La Fondation
Créée selon la volonté d’Henri Cartier-Bresson, de son épouse Martine Franck et de leur fille Mélanie, la Fondation Henri Cartier-Bresson a ouvert ses portes en mai 2003. Elle conserve aujourd’hui les fonds d’Henri Cartier-Bresson et de Martine Franck. Fondation privée reconnue d’utilité publique, elle est aujourd’hui l’un des hauts lieux parisiens de la photographie.
POURQUOI UNE FONDATION ?
Henri Cartier-Bresson
L’appareil photographique est pour moi un carnet de croquis, l’instrument de l’intuition et de la spontanéité, le maître de l’instant qui, en termes visuels, questionne et décide à la fois. Pour «signifier» le monde, il faut se sentir impliqué dans ce que l’on découpe à travers le viseur. Cette attitude exige de la concentration, de la sensibilité, un sens de la géométrie. C’est par une économie de moyens et surtout un oubli de soi-même que l’on arrive. à la simplicité d’expression.
Photographier : c’est retenir son souffle quand toutes nos facultés convergent pour capter la réalité fuyante ; c’est alors que la saisie d’une image est une grande joie physique et intellectuelle.
Photographier : c’est dans un même instant et en une fraction de seconde reconnaître un fait et l’organisation rigoureuse de formes perçues visuellement qui expriment et signifient ce fait.
C’est mettre sur la même ligne de mire la tête, l’œil et le cœur. C’est une façon de vivre.
Formation
1908 : Né le 22 août à Chanteloup, Seine et Marne. Etudes secondaires au lycée Condorcet.
1926 : Etudie la peinture à l’atelier d’André Lhote et fréquente les surréalistes. Réalise ses premières photographies.
1930 : Passe près d’un an en Côte d’Ivoire.
1931 : Découvre dans la revue Arts et Métiers graphiques une photographie de Martin Munkácsi et décide de se consacrer à la photographie.
Premières expériences photographiques
1932 : Achète son premier Leica et voyage en Europe avec ses amis Leonor Fini et André Pieyre de Mandiargues. Premières publications dans les revues Voilà et Photographie.
1933 : Première exposition à la Galerie Julien Levy de New York et à l’Ateneo de Madrid.
1934 : Part au Mexique avec une équipe du musée d’Ethnographie du Trocadéro. La mission est avortée mais il décide de rester.
Le cinéma
1935 : Séjourne aux Etats-Unis et s’initie au cinéma auprès de Paul Strand et du groupe Nykino.
Exposition au Palacio de Bellas Artes, Mexico, avec Manuel Álvarez Bravo et le mois suivant à New York, à la Galerie Julien Levy, avec Walker Evans et Manuel Alvarez Bravo.
1936 : Assistant de Jean Renoir sur La vie est à nous et Partie de campagne.
1937 : Réalise deux documentaires, Victoire de la Vie sur l’assistance médicale en Espagne et With the Abraham Lincoln Brigade sur la vie des soldats américains pendant la guerre.
Reportage sur le couronnement du roi Georges VI d’Angleterre pour le journal Ce soir.
1938 : Réalise, à la demande du Secours Populaire Espagnol, un nouveau documentaire sur la Guerre d’Espagne, L’Espagne vivra.
1939 : Nouvelle collaboration avec Jean Renoir sur La Règle du jeu.
Les années de guerre
1940 : Rejoint l’unité « Film et photographie » de la 3e armée. Est fait prisonnier le 23 juin 1940.
1943 : S’évade en février, après deux tentatives infructueuses. Rejoint le Mouvement national des prisonniers de guerre et déportés (MNPGD).
1944 : Réalise pour les Editions Braun une série de portraits d’artistes : Henri Matisse, Pablo Picasso, Georges Rouault, Paul Claudel, Pierre Bonnard…
1945 : Réalise Le Retour, documentaire sur le rapatriement des prisonniers de guerre et des déportés.
Photographe professionnel
1946-47 : Passe plus d’un an aux Etats-Unis et à la demande de Harper’s Bazaar entreprend avec John Malcom Brinnin un voyage de plusieurs mois pour photographier des artistes et écrivains
1947 : Exposition Photographs by Henri Cartier-Bresson au Museum of Modern Art de New York. Fonde l’agence coopérative Magnum Photos avec Robert Capa, David Seymour, William Vandivert et George Rodger.
1948-50 : Passe trois ans en Orient et couvre les funérailles de Gandhi en Inde, les derniers jours du Kuomintang en Chine pour Life et l’indépendance de l’Indonésie. Ses photographies sont publiées dans le monde entier.
1952 : Publie avec Tériade son premier livre, Images à la sauvette, avec une couverture d’Henri Matisse. Première exposition en Angleterre, Photographs by Cartier-Bresson à l’Institute of Contemporary Arts.
1953 : Voyage en Europe pour Holiday.
1954 : Est le premier photographe admis en URSS depuis le début de la Guerre froide. Publie Danses à Bali et D’une Chine à l’autre aux Editions Delpire. Début d’une longue collaboration avec Robert Delpire.
1955 : Première exposition en France organisée par les Arts Décoratifs de Paris dans le Pavillon de Marsan du Palais du Louvre. Publie Moscou vu par Henri Cartier-Bresson aux Editions Delpire et la même année, Les Européens, avec Tériade (couverture illustrée par Joan Miró).
1958 : Retourne en Chine à l’occasion du dixième anniversaire de la République Populaire.
1961 : Réalise une série de portraits pour le magazine Queen.
1963 : Second séjour au Mexique. Le magazine Life l’envoie à Cuba.
1965 : Voyage pendant plusieurs mois au Japon.
1966 : Retourne en Inde.
1967 : Commande d’IBM pour une étude sur L’Homme et la Machine. Ce projet sera suivi d’une exposition et d’une publication.
1968-69 : Voyage en France pendant un an pour la Sélection du Reader’s Digest et publie le livre Vive la France accompagné d’une exposition qui se tiendra au Grand Palais en 1970 : En France.
1970-71 : Réalise aux Etats Unis deux documentaires pour CBS News, Impressions de Californie etSouthern Exposures.
1972-73 : Deuxième voyage en URSS.
Retour au dessin
1974 : Se détache de Magnum Photos et renonce à sa qualité d’associé mais laisse cependant à l’agence la gestion de ses archives. Se consacre au dessin.
1975 : Première exposition de dessins à la Carlton Gallery de New York.
1987 : Exposition The Early Work au Museum of Modern Art de New York.
1988 : Exposition Hommage au Centre National de la Photographie à Paris. Création du Prix HCB.
2000 : Décide avec sa femme Martine Franck et leur fille Mélanie de créer la Fondation Henri Cartier-Bresson, destinée notamment à rassembler son œuvre et à créer un espace d’exposition ouvert à d’autres artistes.
2002 : La Fondation Henri Cartier-Bresson est « reconnue d’utilité publique » par l’Etat Français.
2003 : Rétrospective De qui s’agit-il ? à la Bibliothèque Nationale de France. Ouverture de la Fondation Henri Cartier-Bresson à Paris.
2004 : Décède la 3 août à Montjustin, Provence.